#JeTeCrois 

Du 19 au 23 septembre 2022, c’est la Semaine de sensibilisation au consentement. Le consentement, à la base, c’est d’accepter une proposition, une idée ou les désirs de l’autre et il est important dans plusieurs contextes. Le consentement sexuel c’est la même chose, mais spécifique à la sphère intime et sexuelle. Il s’agit donc de donner son accord avant toute activité sexuelle. C’est essentiel et on a toujours le droit de changer d’idée, donc de retirer son consentement. En tout temps, tu devrais savoir à quoi tu consens, être libre de dire non ou changer d’idée, ne pas subir de pression et avoir toutes tes capacités pour juger de la situation. Sans consentement clair, libre, éclairé et enthousiaste, c’est une agression sexuelle.  

Savais-tu que « dans les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens, 71 % de la population étudiante déclare avoir été témoin ou avoir subi des comportements sexuels non désirés dans le cadre de ses études; 41 % de toutes les agressions sexuelles déclarées au pays l’ont été par des étudiantes ou des étudiants. » (Courage to Act, 2022)? Savais-tu aussi que les personnes de la communauté 2SLGBTQIA+ sont 3 à 9 fois plus à risque de subir des violences sexuelles (Dorais et Gervais, 2019)? Il se peut donc que tu sois toi-même victime ou que tu en connaisses une. Si tu as besoin d’aide, il y a toujours les services en violences à caractère sexuel qui sont là pour toi au Laflèche: Elisa Forbes Brisebois (Guichet Unique). Puis, si tu reçois le dévoilement d’une victime, il y a des attitudes essentielles à adopter. Il faut écouter, sans juger et sans poser de questions sur l’agression. C’est important d’être là pour la personne, mais tu n’as pas besoin des détails de ce qu’elle a vécu pour l’aider. Tu peux aussi la référer et l’accompagner vers des ressources d’aide, mais, par-dessus tout, il est primordial de la croire. 

En effet, les personnes victimes de violences sexuelles ont besoin d’être entendues et crues. Malheureusement, elles ont couramment besoin de dévoiler à plusieurs personnes avant de l’être. Trop souvent, elles finiront par se refermer et garder le silence. Avec des attitudes aidantes, tu peux faire une grande différence dans le parcours d’une victime. En disant #JeTeCrois, tu pourrais lui permettre de briser le silence et d’obtenir le soutien dont elle a besoin. 

Cette semaine au Laflèche, on prend part au mouvement #JeTeCrois pour montrer notre soutien aux personnes victimes de violences à caractère sexuel. On t’invite à écrire un mot d’encouragement à l’Aire publique, pour appuyer le mouvement toi aussi.